Êtes vous blasé des commentaires wokiste urbanocentriste du plateau à la ra-idiot?
Ben moi, chu pu capable. Pu capable des les entendre rire des supers spécialistes au lieu d'ouvrir un débat on a déjà vu cela des débats, c,est avec cela qu'on a construit le québec de la révolution tranquille.
Décidément, comme vous je ne suis plus capable d'entendre ces discours simple qui évitent l'intellligence et sont une honte pour un peuple tel que le nôtre, nous méritons beaucoup mieux comme raconteurs du monde, nous méritons des débats et de faire notre histoire.
J'écoutais l'autre matin en jardinant dans mon cube notre radio locale, une radio tout ce qu'il y a de plus standard, avec des animateurs professionels et des sujets qui me coucerne, qui vous concernent et nous concernent. Bref, le duo d'animateurs du matin de Plantète discute du dossier des itinérants à Alma, une ville dynamique au sud du Lac-Saint-Jean. Force est de souligner que ce phénomène est nouveau et dérange. Certains veulent aider, d'autre les ignorer tandis que d'autre en ont peur et fuit les lieux commerciaux disaient-ils et je suis d'accord nous sommes loins d'un consensus il n'y a pas de débat tout simplement pour commencer.
C'est un sujet qui nous touche. Peu importe ce que vous en pensez, c'est nous. C'est notre mileu de vie notre réalité, ce qui nous touchera toujours en premier. La santé de notre collectivité est notre premier refuge, notre premier tremplin ou notre premier cimetière... Les quartiers malfamés connus de par le monde nous font frissoner dans le dos et pour cause. Des junkies zombifiés et pire encore rôdent dans l'ombre des ruelles.
Il faut que ce cesse, et pour que ca cesse, il faut en parler, il faut échanger, il faut ventiller ce que cela nous fait vivre et ensuire retomber sur nos pattes et retrouver notre sens de humanité. Cela implique le service et le respect. Cela implique qu'il faut monter à la source du problème et être créatif.
Les itinérants sont là parce qu'il y a un problème systémique. J'ai vu l'itinérance, j'ai vécu l'itinérance et je peux vous dire que ce milieu peut être aussi tendre que violent, volontaire que victime mais chose certaine, si nous voulons une société de paix et d'avancement dans la conscience, de développement des talents, de construction de relations exceptionnelles, d'accomplissements individuels et collectifs nous devons comprendre et résoudre la pauvreté autant physique que dans l'absence de débat.
Nous avons tout ce qu'il faut pour évoluer en partant par comprendre nos réalités locales, par des débats, qui se matérialisent en comité d'action et puis d'un autre pour le financement. C'est vraiment à notre portée les amis.
En plus, répondre à la pauvreté en adressant l'autonomie, l'éducation, la santé et tout ce qui fait de nous un grand NOUS c'est le plus beau cadeaux qu'on peut se faire, le plus gros calin collectif qu'on pourrait jamais se donner et le meilleur des baumes sur nos traumatismes récents. Avec cette fondation, nous soutenons ce genre d'action et nous existons pour les nourir.
Et chaque matin, j'écoute ma radio locale en jardinant.... Et quand je sens que je peux faire quelque chose, je le fais. That's it, That's all.
Encouragez les débats locaux, écouter et participez à votre radio locale!