Du lait artificiel fait biotech les amis, est-ce cela le progrès?

 

Quand il est question de production agricole, je préfère de loin mettre la main dans la terre, avoir un contact plein de gratitude avec mes animaux de basse court, savourer le naturel d'une plante cueilli en forêt et des recettes qui en découlent.

C'est le contact avec le vivant, la quête de sens qui s'articule, le développement de la réflexion par l'observation et de bons moments pour l'introspection.

Jardiner, élever son bétail, cultiver ses céréales, cueillir ses champignons et plantes médicinales, c'est une partie de nous, en fait c'est notre base, notre fondement, notre lien avec le réel notre identité fondamentale.

Voilà pourquoi nous travaillons si fort pour articuler des réseaux d'autonomie et d'échange qui favorise l'agriculture à échelle humaine.

L'être humain est un mammifère, un être qui se construit à partir de ses relations et notre relation avec la nature, c'est comme être en contact avec notre mère toute puissante, parler à ses plantes c'est comme donner une pincée d'amour et de gratitude envers la vie.

 

Oui à la technologie, mais, encore faut-il qu'elle serve l'intérêt humain, votre intérêt, mon intérêt NOS intérêts. Qui a-t-il dans cette méthode qui serve l'intérêt de nos producteurs laitiers, des consommateurs qui y sont associés, de notre culture, nos valeurs, nos fondements à la famille.

 

On a beau vivre un buzz wokiste, la famille EST et sera toujours la pierre angulaire de nos sociétés. Notre capacité à vivre en groupe sera toujours garante de notre qualité de vie en termes d'abondance et de sécurité tandis que d'élever notre conscience permet tout ceci.

 

Soyons conscients qu'une vie sans SENS est une vie dénuée d'esprit, de direction et donc de but et de saveur. Le bonheur a une saveur, la réussite, la fierté, tout cela s'accumule dans notre véhicule personnel, vous, moi et cela fait qu'un future trop cool existe dès que vous élever votre conscience, que vous comprenez pourquoi il faut faire des choix et donc de comprendre les enjeux.

 

Merci aux millions de petites lumières sur Terre qui illuminent notre conscience collective et dont elle ne fait que grandir chaque jour.

Source de l'article (Toronto Star 5 février 2024)